| Titre en français : | Voix du Vieux Monde |
| Forme musicale (fr) : | oratorio |
| Forme musicale (en) : | oratorio |
| Notice (fr) : | Cette œuvre, sorte d’oratorio moderne, fut donnée en première audition à la salle Pleyel, le samedi 5 avril 1930, sous le patronage et avec l’appui de «L’Aide à la Musique». «Les quinze pièces publiées sous le titre Voix du vieux monde — ont écrit les auteurs, le poète Georges Duhamel et le musicien Albert Doyen, en tête de la partition — ne forment pas un recueil de morceaux disparates, réunis par le hasard et l’arbitraire. Elles expriment les sentiments, les tourments, les joies et les passions de notre société moderne, et c’est à dessein que dans cet ensemble, les voix enfantines font éclater leur insouciance ingénue… Faire chanter les hommes, les femmes, les enfants; à l’exemple de la vie, qui tantôt isole les voix, tantôt les groupes pour la communion, faire alterner le choeur et le solo, avec, ou parfois même sans le concours des instruments: tel est le but que les auteurs se sont proposé…» Les Voix du vieux monde sont nées dans un printemps de l’Île-de-France. Georges Duhamel et Albert Doyen — vieux amis depuis l’Abbaye de Créteil — étaient voisins de campagne, dans la petite vallée du Sausseron, où Duhamel demeure encore, à Valmondois. Chaque matin, le poète passait la rivière et protait son poème au musicien. Le soir, ou le lendemain, le musicien passait l’eau à son tour et portait sa musique au poète. Après ce premier jet, vint naturellement un scrupuleux travail de mise au point. Les fragments inscrits au programme sont: 1) Patience: «Nous souffrons, qui nous soulagera?… Il n’y a qu’un remède à la douleur des hommes. Il vient! Il vient! Patience! Chantez en choeur.» — 2) Ronde, chanson dans le style populaire: Eh quoi! blés de la vallée! Déjà des épis! — 3) Talmont-au-péril-des-flots: Une mère essaie de rassurer ses enfants effrayés par l’orage nocturne, en leur racontant la légende de la ville de Talmont. — 4) Chant d’espoir: «Grande est notre faim, grande est notre soif, grande notre lassitude». — 5) L’oubli, sorte de lied. — 6) Le grand arbre: «Ils ont travaillé tout le jour pour couper au pied leur grand arbre…» Une voix poursuit: «L’automne souffle, paysans — Les corbeaux crient sur les éteules, — Dormez! les tisons veilleront — Dans la cendre, jusqu’à l’aurore. — 7) Voix du vieux monde, choeur final: Tes chemins, nous les avons parcourus. — Tes fardeaux nous les avons acceptés. — Nous t’avons tout donné de nous-mêmes, — Notre sang, notre chair et notre peine — Et l’amour toujours chaud dans nos cœurs, — Ô vieux monde, ô tombeau de tant de rêves, — Nous avons subi ta loi et ta coère… — Et les hommes des temps à venir entendront — Nos âmes demander de la joie, de la joie!» [GC25-51] |
| Nom | Part | Fonction | Id éditeur | Genre |
| Albert Doyen | Compositeur | M | ||
| Georges Duhamel | Auteur | M |