| Bio en français : |
Betty Goodwin a réalisé une œuvre originale à travers différentes techniques dont le dessin, la sculpture et la peinture. Son oeuvre tourne essentiellement autour du thème du corps humain. Utilisant comme médiums principaux la peinture, le dessin et l’empreinte, l’artiste produit également des sculptures. Elle observe: «On retrouve dans les expériences quotidiennes de chacun des obstacles ayant trait à la communication. Des fois, l’effet est comique, mais dans un contexte historique et à long terme, l’effet cumulatif des malentendus s’est avéré tragique». Le critique Robert Enright observe que «personne n’a tracé de façon aussi constante et mouvante les négociations délicates du corps entre l’être et le non-être, entre la présence et l’absence,… et entre l’espoir et le désespoir». Betty Goodwin a représenté le Canada à la Biennale de Venise en 1995 et a été d’autant plus reconnue pour la rétrospective majeure de son oeuvre, Betty Goodwin: Signs of Life, au Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa, en 1996. En 1998, elle présente trois importantes expositions individuelles: Pieces of Time: 1963-1998, à la Jack Shainman Gallery, New York; The Art of Betty Goodwin, au Musée des beaux-arts de l’Ontario, à Toronto, et Voiceover, à la Galerie Sable-Castelli. Betty Goodwin vient d’exposer au Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa, Les estampes de Betty Goodwin. Son travail a été récompensé par de multiples prix, tels les prix Paul-Émile Borduas, en 1986, du Gouvernement du Québec, et le prix Gershon Iskowitz, en 1995. |
| Bio en anglais : |
Born in Montréal, Betty Goodwin has done original works recognized both here and abroad. Her work deals essentially with the individual through the representation of the body. “We find in everyone’s daily experiences obstacles relating to communication,” she says. “Sometimes, the effect is comical, but in a long-term and historical context, the cumulative effect of misunderstandings has been tragic.” Art critic Robert Enright believes “nobody has laid out in such a constant and moving way the body’s delicate negotiations between the being and the non-being, between presence and absence… between hope and despair.” Betty Goodwin represented Canada at the Venice Biennial in 1995. The Montréal Museum of Fine Arts, the Art Gallery of Ontario and the National Gallery of Canada have devoted major exhibitions to her over the past few years. She has also been awarded the highest distinctions: the Québec government’s Paul-Émile Borduas Award, the Governor General of Canada Award and the Gershon Iskowitz Award in Toronto. |